La création de menus dans les hôpitaux, les cliniques et
5 choses à savoir sur le logo «fait maison» dans la restauration
Laure Joumier . 22 April 2020
Depuis le 15 juillet 2014, les restaurateurs qui n'appliquent pas les règles d'affichage du logo « fait maison » peuvent être sanctionnés par la DGCCRF pour tromperie ou publicité mensongère. Le but est de permettre aux clients de facilement repérer les plats fabriqués de façon artisanale: plus de 80% des restaurants en France pratiqueraient une cuisine élaborée à partir de produits industriels.
Voici les 5 choses essentielles à savoir sur l'utilisation du logo « fait maison ».
Le logo « fait maison » aux couleurs de Menutech: notre logiciel de création de menus en ligne.
1. L'utilisation du logo est soumise à une charte graphique
Le logo doit être utlisé:
- seulement en noir (sur fond clair ou coloré) ou en blanc (sur fond sombre) ;
- imprimé ou reproduit à la main sur une ardoise ;
- taille minimale (5 x 6 mm).
2. La restauration collective n'est pas concernée
Les cantines scolaires ou cafétérias d'entreprise par exemple ne sont pas concernées par ce décret. Tous les autres établissements de restauration sont concernés:
- restauration traditionnelle sur place ;
- restauration de chaîne ;
- restauration rapide ;
- vente à emporter de plats préparés : service de traiteur, vente sur les marchés de plein air, dans les halles couvertes, sur un stand à l'occasion d'une foire, d'une fête, etc.
3. Exception pour des produits non bruts...
Le plat peut toujours être indiqué comme « fait maison » si un ou plusieurs de ces produits préalablement transformés sont utilisés :
- salaisons, saurisseries et charcuteries (à l'exception des terrines et des pâtés),
- fromages, matières grasses alimentaires, crème fraîche et lait,
- pain, farines et biscuits secs,
- légumes et fruits secs ou confits,
- pâtes et céréales,
- choucroute crue,
- abats blanchis,
- levure, sucre et gélatine,
- condiments, épices, aromates, concentrés,
- chocolat, café, tisanes, thés et infusions,
- sirops, vins, alcools et liqueurs,
- sauces: fonds blancs, bruns, fumets et demi-glace (sous réserve d'en informer par écrit le consommateur).
4. ... et exception à l'exception pour des produits non bruts
Si le plat est composé exclusivement de ces produits, il ne peut pas être présenté comme « fait maison ». Il doit y avoir au moins un produit réalisé par le cuisinier.
5. « Cuisiné sur place » n'est pas réservé qu'aux restaurants
Pour les restaurants c'est simple: la cuisine doit être faite dans les locaux de l’établissement pour être considéré comme « fait-maison ». Mais pour les autres?
Les traiteurs organisateurs de réception et établissements ambulants (ex: Food trucks) peuvent mentionner des plats « faits maison » si le même professionnel (au sens d’établissement) prépare et sert les plats.
Automatisez l'ajout du logo "fait maison" sur vos menus
Avec Menutech, vous pouvez déclarer un plat comme fait-maison. Si vous ajoutez ce plat de nouveau dans un menu futur (ex: carte du jour ou de la semaine), le logiciel se souviendra de toutes les informations qui lui sont attachées: son prix, ses allergènes, son origine, ses traductions, et bien plus encore.
Vous n'aurez plus jamais à rédiger la même information deux fois!
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Sources
- "Conditions d'utilisation du logo « fait maison » dans la restauration" fiche pratique de la Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre), Ministère chargé de l'économie.
- "GUIDE D’UTILISATION DE LA MENTION « FAIT MAISON » EN RESTAURATION à destination des professionnels" guide du portail de l'Économie, des Finances, de l'Action et des Comptes publics
- "Restauration : tout comprendre sur le label fait maison", article par Marlène Duretz (LeMonde.fr)
Les textes officiels
- "LA LOI CONSOMMATION – promulguée le 17 mars 2014 Article 7" en savoir plus ici.
- "LE DECRET D’APPLICATION – Entrée en vigueur le 8 mai 2015"
- ARRETE MINISTERIEL DU 11 Juillet 2014 concernant le logo « fait maison »