Depuis le 15 juillet 2014, les restaurateurs qui n'appliquent pas les règles d'affichage du logo « fait maison » peuvent être sanctionnés par la DGCCRF pour tromperie ou publicité mensongère. Le but est de permettre aux clients de facilement repérer les plats fabriqués de façon artisanale: plus de 80% des restaurants en France pratiqueraient une cuisine élaborée à partir de produits industriels.

Voici les 5 choses essentielles à savoir sur l'utilisation du logo « fait maison ». 

Le logo fait maison aux couleurs de Menutech: notre logiciel de création de menus en ligne.

Le logo « fait maison » aux couleurs de Menutech: notre logiciel de création de menus en ligne. 

1. L'utilisation du logo est soumise à une charte graphique

Le logo doit être utlisé:

  • seulement en noir (sur fond clair ou coloré) ou en blanc (sur fond sombre) ;
  • imprimé ou reproduit à la main sur une ardoise ;
  • taille minimale (5 x 6 mm).

2. La restauration collective n'est pas concernée

Les cantines scolaires ou cafétérias d'entreprise par exemple ne sont pas concernées par ce décret. Tous les autres établissements de restauration sont concernés:

  • restauration traditionnelle sur place ;
  • restauration de chaîne ;
  • restauration rapide ;
  • vente à emporter de plats préparés : service de traiteur, vente sur les marchés de plein air, dans les halles couvertes, sur un stand à l'occasion d'une foire, d'une fête, etc.

3. Exception pour des produits non bruts...

Le plat peut toujours être indiqué comme « fait maison » si un ou plusieurs de ces produits préalablement transformés sont utilisés :

  • salaisons, saurisseries et charcuteries (à l'exception des terrines et des pâtés),
  • fromages, matières grasses alimentaires, crème fraîche et lait,
  • pain, farines et biscuits secs,
  • légumes et fruits secs ou confits,
  • pâtes et céréales,
  • choucroute crue,
  • abats blanchis,
  • levure, sucre et gélatine,
  • condiments, épices, aromates, concentrés,
  • chocolat, café, tisanes, thés et infusions,
  • sirops, vins, alcools et liqueurs,
  • sauces: fonds blancs, bruns, fumets et demi-glace (sous réserve d'en informer par écrit le consommateur).

4. ... et exception à l'exception pour des produits non bruts

Si le plat est composé exclusivement de ces produits, il ne peut pas être présenté comme « fait maison ». Il doit y avoir au moins un produit réalisé par le cuisinier.

5. « Cuisiné sur place » n'est pas réservé qu'aux restaurants

Pour les restaurants c'est simple: la cuisine doit être faite dans les locaux de l’établissement pour être considéré comme « fait-maison ». Mais pour les autres? 

Les traiteurs organisateurs de réception et établissements ambulants (ex: Food trucks) peuvent mentionner des plats « faits maison » si le même professionnel (au sens d’établissement) prépare et sert les plats.

 

Automatisez l'ajout du logo "fait maison" sur vos menus

Avec Menutech, vous pouvez déclarer un plat comme fait-maison. Si vous ajoutez ce plat de nouveau dans un menu futur (ex: carte du jour ou de la semaine), le logiciel se souviendra de toutes les informations qui lui sont attachées: son prix, ses allergènes, son origine, ses traductions, et bien plus encore.

Vous n'aurez plus jamais à rédiger la même information deux fois! 

Essayez Menutech gratuitement pendant 10 jours.

 

Sources

  • "Conditions d'utilisation du logo « fait maison » dans la restauration" fiche pratique de la Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre), Ministère chargé de l'économie.
  • "GUIDE D’UTILISATION DE LA MENTION « FAIT MAISON » EN RESTAURATION à destination des professionnels" guide du portail de l'Économie, des Finances, de l'Action et des Comptes publics 
  • "Restauration : tout comprendre sur le label fait maison", article par Marlène Duretz (LeMonde.fr)

Les textes officiels